mardi 12 février 2008

A TiTRE D'EXEMPLE.

Une après-midi sans cours, sans devoirs, sans aucune obligation. Sur le chemin du retour je remonte un boulevard à contre-jour. Pendant un instant, il n'y a aucune voiture. Alors me parvient le chant de quelque oiseau, et le bruissement régulier des arbres me renvoi au remous des vagues. Le vent s'engouffre dans l'allée et fait s'envoler quelques pigeons avant de soulever mes cheveux. Je grimpe des escaliers de pierres anciennes, et surgis au soleil sur l'esplanade du Peyrou. Le rire franc d'un maçon, lointain et proche à la fois me surprend. Je suis à deux doigts de l'extase.

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